PATRIMOINE RELIGIEUX
ÉGLISE PAROISSIALE SAINT-THOMAS
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Chjesa San Tumasgiu è Gavinu

L’église paroissiale "San Tumasgiu è Gavinu", propriété de la commune, est située en plein cœur du village.

Elle est actuellement classée eu titre des Monuments historiques. Toute construction ou rénovation dans un périmètre de 500 mètres doit faire l'objet d'une autorisation d'urbanisme, approuvée par l'architecte des Bâtiments de France.

 

Elle a été fondé en 1560 grâce à des donations, et a appartenu aux Olivétains. Elle a été restaurée et modifiée à différentes époques. Le chœur a été construit en 1792. Vers 1870, la majeure partie de l'église est délabrée. Deux campagnes de travaux sont effectuées en 1872-1882 (extérieur) et 1885-1886 (intérieur). Le clocher actuel date de 1913. Les peintures du chœur (1849) et les cartons d'ornement de la façade principale sont dus au peintre Giuseppe Marchesi. L'édifice comporte une nef principale et quatre chapelles latérales qui, après différents aménagements, ont été transformées en deux nefs latérales. La toiture est dominée par quatre coupoles, correspondant chacune à une chapelle latérale. Le chevet est plat. La porte centrale de la façade est encadrée par des pilastres à chapiteaux corinthiens et surmontée d'un fronton triangulaire.


 

L'église contient également des tableaux classés "Monument historique", dont "Vierge à l'enfant" et "La Cène".

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COUVENT DE BELGODERE
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U cunventu di Belgodere

Il fut fondé par les Capucins au XVIe siècle. En 1590, les Servites s’y installent définitivement. Abandonné par les pères qui furent expulsés en 1796 par les Français et demeuré sans entretien, il est aujourd’hui en ruine.

 

Sur la façade on devine le monogramme de l’Ordre des Servites en stuc peint. Un « S » et un « M » surmontés d’une couronne à 7 lys symbolise les 7 pères fondateurs de l’ordre. Les Servites réussiront à imposer Notre Dame delle Grazie d’abord, puis Notre Dame des sept douleurs comme patronne de la paroisse.

 

Le planches du jardin, envahies par les ronces, ont été soigneusement nettoyées et plantées de blé par les confrères de Belgodere ces deux dernières années.

 

Accolé au cimetière de la commune, les visites du couvent sont interdites au public pour des raisons de sécurité.

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CONFRÉRIE DE BELGODERE
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A casazza

C’est en 1610 que fut construite l’église Santo Stefano. De nos jours, salle polyvalente de la commune mais qui conserve l’inscription « Stephanus vidit caelos apertos et introivit » (Etienne le premier martyr vit le ciel ouvert et entra).

 

C’est sous l’influence des Servites de Marie, ordre religieux pour lequel avait été construit vers 1595, le couvent de Belgodere, que la confrérie fut rattachée à l’archiconfrérie établie dans l’église des Servites de San Marcello à Rome sous l’invocation de Santo Stefano.

 

Crédit peinture : 

À droite : Paul Mariani

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CHAPELLE SAINT-JEAN
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San Ghjuvanni

La chapelle dédiée à Saint-Jean l’Apôtre a été construite en 1711. Elle renferme un retable baroque en bois sculpté fraîchement restauré datant de 1604 et une statue polychrome de Notre-Dame des sept douleurs datant de 1545, tous deux classés. 

 

Chaque troisième dimanche de septembre, jour de la fête patronale, une messe suivie d’une procession y est célébrée.

 

Un projet de restauration du parvis est à l’étude pour l’année 2026.

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CHAPELLE NOTRE-DAME DE LOSARI
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A cappella di a Madonna di Losari

Après la seconde guerre mondiale, les habitants de Losari, en grande partie des bergers venus du Niolu ou d’Ascu, entreprennent de transformer un pagliaghju situé sur la route et menant au bord de mer, en une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie. Un lieu de culte entretenu par les familles durant de nombreuses années. Longtemps laissée à l’abandon, a cappella di a Madonna di losari fut restaurée en 2015 et parée d’une nouvelle cloche qui annonce la messe célébrée chaque année en février, le jour de Notre-Dame de Lourdes. Très attachés à ce lieu intimement lié aux souvenirs d’enfance et de jeunesse, les descendants de ces familles s’y retrouvent chaque année avec joie et émotion.

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CHAPELLE SAINTE CROIX
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A cappella Santa croce

Construite en 1914-1915 par Clary Malaspina, veuve du député Malaspina, la chapelle se trouve à proximité du château de la Costa dont ils sont les propriétaires. Le petit édifice de style classique s’étage sur deux niveaux, le niveau inférieur servant de tombeau aux membres de la famille. Sur le fronton se détachent les armes de Malaspina. Cette chapelle a été dédiée à la Sainte croix et rattachée à cette congrégation en date du 24 octobre 1915. Le 3 juin 1915, l’évêque du diocèse d’Ajaccio autorise le curé de la paroisse ou un autre à y célébrer la messe tous les jours, sauf le dimanche et les jours de fête. L’autel est ‘Altare privilegiatum’.

 

Les abords sont accessibles mais la chapelle reste fermée au public. 

 

Un projet de restauration du site et de son chemin de croix est à l’étude pour l’année 2026.

 

À droite : Projet de réhabilitation du site - Diana de Mari, paysagiste DPLG

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